lundi 19 février 2007

Il faut commencer...

Bukowski


L’on s’y jette, pas comme dans un journal intime parce qu’il serait bien peu commode de le faire mais aussi pour la raison qu'en ce domaine, on a donné. Si, si. Vers onze ans. Les poils poussaient à peine que, déjà, surgissait, à l’aune de ceux-ci, l’épaisseur d’un ego déjà là avant même qu’il eût pu se dénommer comme tel.

Dans tous les recoins de cette pauvre conscience se tenait là ce vocable ô combien sensible, le « je » unique, riche de soi, altruiste à l’occasion, il se tenait là, campé sur les monstruosités de génies à venir, prostré en facondes vacuités, se demandant si tous avaient la profondeur requise pour un échange bien urbain. Fatum

Point d’autosuffisance, point de satisfecit autocentré. Non ! Loin de là, car l’on était, que cela plaise ou non, déjà proche d’une perfection remarquable.

Aussi, fut-ce décomplexé qu’un ego décentré se donnera l’excuse bien légitime de se jeter en un journal – public en effet- qui ne se pourrait résumer en simples onomatopées branchées et satisfaites.

Ainsi donc... Ce destin-là, on le construira, on le fécondera à coup de boutoir, ce destin là, on va le baiser comme il faut avec vous autres les baiseurs de destin. Si, si.


Loo.




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