BukowskiL’on s’y jette, pas comme dans un journal intime parce qu’il serait bien peu commode de le faire mais aussi pour la raison qu'en ce domaine, on a donné. Si, si. Vers onze ans. Les poils poussaient à peine que, déjà, surgissait, à l’aune de ceux-ci, l’épaisseur d’un ego déjà là avant même qu’il eût pu se dénommer comme tel.
Dans tous les recoins de cette pauvre conscience se tenait là ce vocable ô combien sensible, le « je » unique, riche de soi, altruiste à l’occasion, il se tenait là, campé sur les monstruosités de génies à venir, prostré en facondes vacuités, se demandant si tous avaient la profondeur requise pour un échange bien urbain. Fatum…
Point d’autosuffisance, point de satisfecit autocentré. Non ! Loin de là, car l’on était, que cela plaise ou non, déjà proche d’une perfection remarquable.
Aussi, fut-ce décomplexé qu’un ego décentré se donnera l’excuse bien légitime de se jeter en un journal – public en effet- qui ne se pourrait résumer en simples onomatopées branchées et satisfaites.
Ainsi donc... Ce destin-là, on le construira, on le fécondera à coup de boutoir, ce destin là, on va le baiser comme il faut avec vous autres les baiseurs de destin. Si, si.
Loo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire