mardi 1 mai 2007

Sans orchestre

Djü








Le flot de pensée m’inonde que déjà je n’ai plus d’interlocuteur

J’ai donné mon âme par amour et l’amour ne m’aime plus

Mais qu’est ce qu’une âme, rien, sinon un absolu

L’interdit me libère puisqu’en lui je ne saurais finir

Je brave l’absence car rien ne me sied mieux qu’un combat solitaire

Surtout quand est venu le temps de ne plus avoir le choix

Car la solitude est exigeante et n’accepte pas de rivale

Elle a appris que la rivalité ne nourrit que l’essence des jalousies

Sur son trône univoque elle observe ceux qui se déchirent pour une proie

Avides de se vider sensément de ce qui les liait autrefois

Alors chacun reprend sa place , affaibli, fort ou trivial

Même si les regrets empourprent nos élans et désirs

L’innocence est morte dans les bras de la méfiance


Djü

Aucun commentaire: